Il est soupçonné d’avoir participé au désarmement de la Force d’Intervention du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (FIMATS) le 15 Octobre 1987. Une force qui était réputée proche du président Thomas Sankara. L’accusé Belemlilga a plaidé non coupable, lors de son interrogatoire ce 15 novembre 2021.
« Je suis allé au Conseil pour faire le sport. C’est quand on était sur le terrain de sport qu’on a entendu des tirs. Nous avons immédiatement fait plaquage au sol. Là, le chef de peleton, Bernard Kaboré, nous a dit de prendre nos motos pour aller nous mettre en tenue de combat, et de les rejoindre à FIMATS (basé au camps CRS, actuelle École Nationale de la Police). Quand j’ai rejoint le camp CRS, j’ai croisé le chef de peleton qui m’a dit qu’ils ont déjà pris la FIMATS. Il m’a alors envoyé en mission de reconnaissance sur l’axe des rails jusqu’à Kologh-Naaba», a expliqué l’accusé Pascal Belemlilga.
