FESPACO 2023 : cérémonie d’ouverture sous les auspices de l’amitié Mali-Burkina

En compagnie du Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, le Premier ministre du Burkina, Apollinaire Kyelem de Tambela a donné le clap d’ouverture de la 28e édition du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), dans la soirée de ce 25 février 2023. C’était en présence notamment de hautes autorités burkinabè et maliennes.

C’était une cérémonie riche en émotions, rythmée par des prestations artistiques de haut vol et des speechs des différentes autorités. Des messages d’espoir, d’unité et d’amitié entre le Mali et le Burkina ont été portés par les différents intervenants.

Clap donne pour l’ouverture officielle

Le public n’a pas marchandé son déplacement au Palais des sports de Ouaga 2000, à l’occasion de cette cérémonie officielle d’ouverture du FESPACO 2023. La cuvette de l’enceinte était bien bondée de monde.
Ouagadougou se vêtira donc de son costume de capitale du cinéma africain, jusqu’au 04 Mars.

Le thème choisi pour cette édition est : « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Le Mali est le pays invité d’honneur pour cette année.

Le public

Le Premier ministre malien, a rappelé la pertinence du thème dans son allocution. “Cette thématique est de nature à renforcer notre capacité de résilience”, a-t-il indiqué.

Coiffé d’un chapeau de Saponé, Choguel Kokalla Maïga a ténu en haleine le public durant une vingtaine de minutes. “Je suis très heureux et fier d’être sur la terre libre du Burkina Faso… ”, a-t-il scandé.

Il s’est étalé sur les liens entre le Burkina Faso et le Mali, en rappelant que ces “deux pays frères” ont en commun l’histoire, la géographie et la culture.

Choguel Maïga en interview

L’artiste malien, Sidiki Diabaté, a par ailleurs lancé un message aux autorités maliennes et burkinabè au cours de sa prestation. “Vous ne devez pas echouer”, a-t-il lancé, après avoir exécuté les hymnes nationaux des deux pays avec sa Kora.

La sélection de cette année compte 170 œuvres en compétition, réparties dans onze catégories, parmi lesquelles la fiction long métrage, le court métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation.

Quinze films seront en compétition pour le grand prix, l’Etalon d’or de Yennenga. Le Cameroun et la Tunisie sont les pays les plus représentés avec chacun deux films en compétition.

Les autres films sont originaires du Burkina, du Sénégal, d’Egypte, du Nigeria, du Mozambique, d’Angola, du Kenya, de l’Ile Maurice, du Maroc et d’Algérie. Un film de la République dominicaine a également été retenu.