Centrafrique : L’armée reprend le contrôle de la ville de Nzacko

La ville de Nzacko située dans la préfecture de Mbamou, dans l’extrême sud-est de la Centrafrique, occupée depuis samedi 21 mai courant par les éléments rebelles de la CPC (Coalition des patriotes pour le changement), a été reprise, mardi, par les Forces armées centrafricaines (Faca) et leurs alliés, a appris l’Agence Anadolu, jeudi, auprès des autorités locales.

« Je peux vous rassurer que depuis mardi, la ville de Nzacko est sous contrôle des Forces armées centrafricaines et leurs partenaires russes. Les rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC/Composante de la CPC) qui avaient attaqué et pris contrôle de la ville, samedi, sont en débandade dans la brousse », a indiqué à Anadolu au téléphone, Pierre Benguéré, Préfète de Mbamou.

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« Les activités ont repris dans la ville de Nzacko et les populations vaquent tranquillement à leurs occupations », a souligné la préfète tout en rendant hommage aux militaires morts samedi lors de l’attaque.
Le 21 mai, plusieurs dizaines de combattants de l’UPC ont attaqué à l’aube la base des Forces armées centrafricaines dans la ville de Nzacko.

Au moins huit soldats centrafricains avaient été tués et plusieurs autres blessés, selon Adja Kaltouma Gandja, maire de la ville de Nzacko.

La localité de Nzacko est régulièrement secouée par des affrontements entre l’armée nationale et les rebelles de la CPC.

Cette région minière a été longtemps sous l’emprise des groupes armés qui y exerçaient des activités d’exploitation minière.

Pour les autorités préfectorales et locales, il est indispensable de renforcer le dispositif militaire dans la zone afin de mieux sécuriser les populations civiles.

Dans une déclaration datant de juillet 2021, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a souligné que « durant la majeure partie de l’année 2021, le village de Nzacko est resté inaccessible aux organisations humanitaires, à cause des combats et de l’insécurité générale dans cette zone. Certains habitants sont restés cachés dans la forêt, par peur des attaques, sans accès aux soins de santé ».

Agence Anadolu