Le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, a inauguré le complexe avicole de la Société de nutrition agro-alimentaire (SO.NU.AGRO), ce mercredi 24 avril 2024, à Komsilga dans la région du Centre.
Avec près de 86 % de la population impliquée dans les activités liées à l’élevage et une contribution au PIB estimé entre 11 et 18 %, l’élevage constitue un pilier fondamental de l’économie. Et l’aviculture occupe une place prépondérante dans la vie des Burkinabè. En témoigne la prise en compte de la filière avicole dans la mise en œuvre de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 » dont l’objectif est de parvenir à la souveraineté alimentaire à l’horizon 2025.
Selon le ministre DICKO, l’inauguration de ce complexe est une étape décisive dans l’atteinte des objectifs de l’Offensive. « 𝑨𝒗𝒆𝒄 𝒖𝒏 𝒄𝒉𝒆𝒑𝒕𝒆𝒍 𝒂𝒗𝒊𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒕𝒊𝒎é à 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 46 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒋𝒆𝒕𝒔 𝒆𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 6 % 𝒂𝒖 𝑷𝑰𝑩 𝒂𝒈𝒓𝒊𝒄𝒐𝒍𝒆, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆 𝒎𝒂𝒋𝒆𝒖𝒓𝒆 𝒅’𝒆𝒎𝒑𝒍𝒐𝒊𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒆𝒏 𝒎𝒊𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒓𝒖𝒓𝒂𝒍 𝒒𝒖’𝒖𝒓𝒃𝒂𝒊𝒏 », a fait savoir Dr Amadou DICKO qui a saisi l’occasion pour féliciter la Promotrice et Directrice générale de la SO.NU.AGRO, madame Alimata SAWADOGO, pour la réalisation de cette usine de production et de transformation. Pour finir, Dr DICKO, a lancé un appel aux hommes d’affaires à s’investir davantage dans le secteur avicole.
Quant à la Directrice générale de la SO.NU.AGRO, madame Alimata SAWADOGO, elle n’a pas manqué de traduire sa reconnaissance au ministère en charge des Ressources animales pour son accompagnement. Elle a par ailleurs indiqué que la SO.NU.AGRO répond à un double besoin, à savoir l’approvisionnement de la ferme SO.NU.AGRO en aliments, mais aussi les autres acteurs de l’élevage en général, en proposant de la provende de qualité et à moindre coût.
« 𝑫𝒖 𝒅é𝒃𝒖𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é𝒔 𝒆𝒏 2004 à 𝒏𝒐𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔, 𝒍𝒂 𝑺𝑶.𝑵𝑼.𝑨𝑮𝑹𝑶 𝒔’𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒊𝒆 𝒂𝒖 𝒇𝒊𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒏é𝒆𝒔. 𝑫’𝒖𝒏 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 300 𝒑𝒐𝒖𝒔𝒔𝒊𝒏𝒔 𝒂𝒖 𝒅é𝒑𝒂𝒓𝒕, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒏 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 à 30 000 𝒂𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅’𝒉𝒖𝒊 », a-t-elle précisé.
Le complexe est composé d’une unité de production semi-automatisée d’aliments et d’un abattoir de volailles répondant aux standards internationaux. Il dispose également d’une salle de transformation de la volaille et de table de découpe de la volaille ainsi que des chambres froides pour la conservation. Sa capacité de production journalière est d’environ 75 tonnes d’aliments et 250 volailles abattus à l’heure.
Le coût total de ce premier investissement avoisine les 1,5 milliard FCFA. La seconde phase va concerner la fabrication d’aliments pour poissons. À terme, le projet coûtera trois milliards FCFA.
𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛
