En conférence de presse du gouvernement ce jeudi 30 mars, le ministre porte-parole du gouvernement, a été relancé sur la question de suspension de la chaine de télévision France 24.
Le ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo a réaffirmé la position de son gouvernement sur la question. « … Nous sommes dans un contexte particulier de guerre et nous n’allons pas accepter que dans ce contexte-là, un média fasse ce que nous considérons comme étant de l’apologie du terrorisme… », a-t-il souligné.
Il n’a pas manqué de lancer une pique aux services de renseignement français, en faisant le parallèle entre les moyens mis dans la réalisation de cette interview et l’effort de ces services de renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans nos pays. « … Le leader de AQMI, toujours recherché, que personne n’arrive à localiser y compris les pays d’origine de ces médias qui rassurent pourtant avoir déployé tous les moyens techniques et technologiques. On voit que les journalistes sont beaucoup plus efficaces que le renseignement dans ces pays et arrivent à entrer en contact avec des leaders terroristes auxquels ils ouvrent leurs antennes pour propager l’idéologie terroriste, l’idéologie de la violence, l’idéologie de la division », a-t-il déclaré.