Les promoteurs immobiliers claquent la porte à une rencontre d’avec leur ministère de tutelle

Les promoteurs immobiliers ont claqué la porte à une rencontre d’avec le ministère de l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, laquelle rencontre étant censée permettre la validation de l’avant-projet de loi sur la réforme immobilière, ce vendredi 10 février.

Les promoteurs agréés du Burkina Faso déplorent le fait de n’avoir pas été associés à l’élaboration de cette loi. Ils dénoncent ainsi un processus exclusif, voire « un musèlement de la promotion immobilière ».

Roger Nikiema, le porte-parole de l’Association des Promoteurs Immobiliers du Burkina (APIB) a indiqué que le fait de n’avoir pas participé à l’élaboration de ladite loi, est suffisante pour la rejeter et s’en démarquer. « C’est avec une grande surprise que nous sommes invités à l’atelier de validation d’un avant-projet de loi dont nous n’avons pas participé à l’élaboration ; pourtant, nous sommes des acteurs majeurs », a-t-il déploré.

Ces promoteurs immobiliers pensent que cet avant-projet de loi va créer une déchirure du tissu social, car il dénie aux propriétaires terriens le droit de céder leurs terres, avec à la clé d’éventuelles lourdes peines d’amendes et peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison.