Inscription Cour royale de Tiebélé au Patrimoine mondial de l’UNESCO : les membres du Comité scientifique offiellement installés

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a procédé, ce vendredi 9 juin 2023, à l’installation du comité scientifique de la Cour royale de Tiébélé.

Cette installation fait suite au dépôt de candidature de la Cour royale de Tiébélé pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, le 30 janvier 2023.

Ce Comité a donc pour mission de venir en appui au département en charge de la Culture pour la prise en charge des besoins de conservation, de recherche et de valorisation de la Cour royale de Tiébélé.
De façon pratique, ce
Comité doit suivre et faire des recommandations pertinentes, au niveau de l’art, de l’histoire, de l’architecture, pour renforcer les chances que le « bien » soit classé dans le patrimoine mondial.

Selon le ministre Jean Emmanuel OUEDRAOGO, c’est dans le souci de permettre à l’évaluateur international, notamment le Conseil international des monuments et des sites, de mener à bien sa mission, qu’il était nécessaire que les organes de gestion soient opérationnalisés.

« C’est dans cette optique que le comité local de gestion a été installé le 23 mai 2023 à Tiébélé, et dont les membres seront impliqués dans la gestion de la Cour royale de Tiébélé, de la préservation de son intégrité et de son authenticité » a indiqué le ministre.

Il a par ailleurs ajouté que l’inscription de la Cour royale de Tiébélé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO sera un symbole supplémentaire de la résilience du peuple burkinabè face à l’adversité et l’histoire retiendra les sacrifices qui ont été consentis pour cette inscription.

Le Directeur général de la Culture et des Arts, Moctar SANFO, a soutenu que l’installation de ce comité constitue un pas vers l’inscription du « bien » sur la liste du patrimoine mondial, d’autant plus que l’évaluation internationale prévue, pourra apprécier de ce que l’Etat partie, le Burkina Faso, est engagé dans une dynamique qui consiste à mobiliser tous les acteurs dans la gestion de la Cour royale de Tiébélé.

Pour sa part, le vice-président du comité scientifique, Pr Moustapha GOMGNIMBOU, lance un appel au Gouvernement du Burkina Faso, pour faire un lobbying afin de soutenir l’argumentaire scientifique.

« Dans notre contexte, la culture est un levier qu’on peut activer pour lutter pour le retour de la paix » a-t-il ajouté.

A propos de cette préoccupation, Jean Emmanuel OUEDRAOGO a rassuré de plaider auprès des plus hautes autorités de l’Etat pour que la candidature puisse bénéficier du soutien et de l’accompagnement des autres institutions.

En rappel, deux sites touristiques sont inscrits au Burkina Faso comme « patrimoine mondial culturel ». Ce sont les ruines de Loropéni (2009) et les sites de métallurgie ancienne du fer du Burkina (2019).

DCRP/MCCAT