Guinée Conakry : liberté conditionnelle pour quatre leaders de l’opposition

Quatre hauts dirigeants de l’union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg-opposition) ont bénéficié vendredi d’une liberté conditionnelle, a annoncé dans la soirée Victor Macka, directeur de l’administration pénitentiaire.

Il s’agit de Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah et Mamadou Cellou Baldé en prison depuis novembre 2020 à la suite des manifestations ayant émaillé la présidentielle d’octobre 2020.

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Cette décision a été dictée par l’état de santé des prévenus internés depuis plus d’un mois au centre hospitalier universitaire Ignace Deen, a précisé le directeur de l’administration pénitentiaire.

Il a rappelé qu’ils sont tenus de poursuivre les traitements prescrits par leurs médecins personnels, déférer à toute réquisition de l’administration pénitentiaire, ne pas sortir de Conakry sans autorisation préalable de l’administration pénitentiaire.

“Toutes violations des obligations liées à ce régime entraîne de plein droit sa révocation”, a indiqué Macka s’exprimant à la télévision nationale.

Accusés entre autres de “trouble par la dévastation et le pillage”, “atteinte aux institutions de la république et participation à un mouvement insurrectionnel”, ces opposants avaient été renvoyés en avril au tribunal criminel de Dixinn. Leur procès n’est pas encore fixé.

De violentes manifestations ayant causé des dizaines de morts avaient éclaté après la présidentielle contestée d’octobre 2020 qui a permis à Alpha Condé d’enchaîner avec un 3ème mandat.

Le leader de l’opposition Cellou Dalein Diallo réclame toujours sa victoire.

Agence Anadolu