CMBF : investi, El Hadj Moussa Kouanda appelle à la fraternité entre membres de la communauté

Élu à l’issue du 13e congrès de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF) tenu les 22 au 24 octobre 2021, El Hadj Moussa Kouanda a été officiellement investi Président de la Communauté ce 18 juin 2022 au Palais des sports de Ouaga 2000.

Cette cérémonie d’investiture a connu la présence effective du Premier Ministre Albert Ouédraogo, représentant le Président du Faso, et du Président de l’Assemblée Nationale, Aboubacar Toguyeni.

El Hadj Moussa Kouanda avec les autorités présentes

L’événement a été marqué par une grande mobilisation de musulmans venus des quatre coins du Burkina, ainsi que de délégations venues de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali, du Niger, du Bénin et du Ghana.

Annonces

Après le “doua” d’ouverture prononcé par le grand Imam de Ouagadougou, cheick Kassoum Sana, les représentants des différentes délégations se sont succédés au pupitre pour adresser leurs messages de félicitations.

Cheikh Maïdan Chérif Haidara

Au nom du gouvernement, Issaka Sourwema, Ministre en charge du culte, a prononcé un discours. Dans son message, le ministre a indiqué que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour accompagner la communauté musulmane dans son action. Il a également félicité le nouveau président, et invité les imams à travailler en synergie avec son département ministériel, pour la recherche de la paix et de la cohésion.

Issaka Sourwema

Après, les allocutions, le collège des 13 imams venus des 13 régions du Burkina ont procédé à l’investiture du nouveau Président.
El Hadj Moussa Kouanda a alors reçu symboliquement le Saint Coran et un bâton de commandement des mains du cheick Mahamoudou Bandé. Il conduira donc la destinée de la communauté durant les cinq prochaines années.

El Hadj Moussa Kouanda

Prenant la parole pour s’adresser aux musulmans, le président investi a prononcé des mots de gratitude à l’endroit des différents acteurs de la communauté. Il a placé son mandat sous le sceau du renforcement des liens fraternels entre les membres de la communauté, et avec les autres associations musulmanes du Burkina et de la sous-région. Il a également émis une réflexion sur le chantier de la situation de l’islam face au défi sécuritaire au Burkina Faso.


Il faut signaler que des délégations représentant la chefferie coutumière et les autres religions (catholique et protestante), étaient présentes.