ALT : le ministre délégué Amadou Dicko présente les actions de son département aux députés

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, était face aux députés de l’Assemblée législative de la Transition (ALT), ce vendredi 26 janvier 2024.

Il s’agissait pour Dr Amadou DICKO de répondre à une interpellation de l’honorable Thomas TRAORE relative au point sur le cheptel national et sur les zones pastorales. C’était lors d’une séance plénière de l’ALT, en présence d’une délégation de parlementaires maliens conduite par la 5ᵉ vice-présidente du Conseil national de la Transition du Mali, l’honorable Raky Talla DIARRA.

Le Président de l’ALT, Dr Ousmane Bougouma

Face à la représentation nationale, Dr Amadou DICKO a expliqué que le point du cheptel est difficile à établir, en raison de la crise sécuritaire, des épizooties telles que la grippe aviaire et l’implantation des éleveurs avec leur cheptel dans les pays voisins. « 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒄𝒉𝒆𝒑𝒕𝒆𝒍 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒂𝒏𝒊𝒇𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒖 𝒏𝒊𝒗𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒖 𝒔𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓. 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒔𝒂𝒈𝒆𝒐𝒏𝒔 𝒎𝒆𝒏𝒆𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒆𝒏𝒒𝒖ê𝒕𝒆 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒊 𝒅𝒖 𝒄𝒉𝒆𝒑𝒕𝒆𝒍, 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅 𝒔𝒆𝒎𝒆𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒏𝒏é𝒆 2024, 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒅’𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒖𝒂𝒍𝒊𝒔é𝒆𝒔 », a dit le ministre délégué chargé des Ressources animales.

Des députés lors de la session

Par ailleurs, Dr DICKO a rappelé que l’«𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 » adopté par le Gouvernement permettra la reconstitution des troupeaux des éleveurs impactés à travers l’octroi de noyaux reproducteurs entre autres et ce processus est déjà en marche.

Aussi, il est prévu la mise en place de 20 000 unités d’élevage naisseur de petits ruminants et de 50 000 unités avicoles au profit des populations rurales, notamment les personnes déplacées internes (PDI), les ménages hôtes vulnérables et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Des intrants zootechniques et vétérinaires à prix subventionnés seront également mis à leur disposition.

En outre, la mise en œuvre des projets et programmes contribuera à améliorer les conditions de la pratique de l’élevage et par conséquent celle de vie des populations. Et pour faciliter la commercialisation des produits de l’élevage, en plus de la promotion des marchés institutionnels, il est prévu la réalisation des infrastructures telles que les marchés à bétail, les abattoirs et aires d’abattage, les centres de collecte de lait.

Relativement aux zones pastorales, le ministre délégué, Dr Amadou DICKO a confié que le pays en compte 26 parmi lesquelles six demeurent exploitables. Celles-ci font face à d’énormes difficultés, notamment les remises en cause de tout ou partie de certaines zones pastorales par les communautés locales ; l’absence ou l’insuffisance de la matérialisation des limites, de balisage, la dégradation et/ou la destruction des balises ; les agressions par des activités agricoles, d’orpaillage et les spéculations foncières ; l’absence ou insuffisance d’infrastructures et aménagements.

Dr DICKO a rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 », il est prévu l’aménagement de 26 000 hectares de zones pastorales modernes à Bagré, dans la région du Centre-Est et à Sondré-Est, dans la région du Centre-Sud. Cela permettra de sécuriser ces deux zones pastorales et d’intensifier davantage les productions animales.

Une question de l’honorable Thomas TRAORE portait sur l’absence de structure de formation des docteurs vétérinaires au Burkina Faso. Dr Amadou DICKO a rassuré de la prise en compte de la question par le Département en charge des Ressources animales. En témoigne la mise en place d’un comité technique de réflexion sur un projet de création d’une école vétérinaire courant le dernier trimestre de l’année 2023.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛

Le titre est de ACTUALITE.BF