Panel sur le vivre-ensemble : transformer nos blessures du passé en une force de paix


Le ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, en collaboration avec le Système des Nations Unies au Burkina Faso, a organisé un panel ce samedi 15 mai 2021 à Ouagadougou, à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM). Cette activité entre dans le cadre de la commémoration de la 4ème édition de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix (JIVEP).


Placé sous la présidence du ministre d’Etat en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, M. Zéphirin DIABRE, le panel avait pour thème : « Dans la différence et la diversité, exprimons notre désir profond de vivre et d’agir ensemble en vue de bâtir un Burkina Faso de paix, de solidarité et d’harmonie ». Le ministre d’Etat a remercié le Système des Nations Unies pour son soutien au Burkina Faso. Il a dépeint le contexte sociale et sécuritaire qui n’est pas propice au vivre-ensemble en paix.
Plusieurs personnalités ont marqué leur présence à l’activité : la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso, Mme Metsi MAKHETHA ; le Directeur général de l’ENAM, Pr Awalou OUEDRAOGO; l’ancienne ministre et ancienne présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) Madame Béatrice DAMIBA ; l’ancien ministre et ambassadeur, Filippe SAVADOGO ; et de nombreux participants.
Le sous-thème 1 du panel est intitulé : « La différence et la diversité dans l’union pour un Burkina Faso harmonieux et paisible ». Il a été développé par Dr Siaka OUATTARA, Enseignant-chercheur et Directeur général de la promotion de la Cohésion sociale au ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation.
Le sous-thème 2 était : « contribution de la parenté à plaisanterie au renforcement du vivre-ensemble ». Il a été traité par M. Issa DEME, Administrateur civil et conseiller technique du ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale.
Et le sous-thème 3 était : « Education des jeunes à la promotion de la citoyenneté ». Il a été développé par Dr Jocelyn VOKOUMA, anthropologue au CNRST.
La Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso a souligné la pertinence du thème abordé, et a relevé que le Burkina s’en sortira des crises qu’il traverse actuellement, grâce à la qualité et à la résilience de ses citoyens, à la responsabilité de sa classe politique, et à la parenté à plaisanterie. « Il faut transformer les erreurs et les blessures du passé en une force de paix, de prospérité et de progrès », a insisté Mme MAKHETHA.

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Le modérateur Mélégué TRAORE, n’a pas manqué d’apporter à chaque fois des compléments sur les exposés par des commentaires. Des échanges ont eu lieu entre les panélistes et les participants.