Vie sèr au Bourkina : laissez Bassoilma en paix

Vairment, le Bourkinabè aime une soge et son contiraire. Quand Bassoilma marsait pour diminier le pirix de nourriture, ils ont dit : “Il va brulera le pays. Il faut inion sacrée”. Bassoilma a mième envoyé dans la televigion, de l’arrasside de ses zamis Bissa, le cube mazzie, le dour’huile, pour montrer que le vie a deveni sèr.

Maintenant, Bassoilma a répondu à le appel de union sacrée, et pouis les mième zens dit : “Il est allé à la choupe. Coimme la vie est sèr, il dit quoi? Il doit démichonner.”

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Quand Bassoilma marsait, des zens marsaient avièc lui le zour et pagtaient prendre des veloppes la nuit.

On payait Bassoilma pour marser et pagler à la télé? C’est écrit sur le front de lui que il doit lutter jusqu’à la fin de son nez?

Coimme l’a dit Loirent Bado, le kôrô de Bassoilma, le Bourkinabè est michant, zaloux et impocryte. Naana Tibaut en sait quelque soge.

Sinon, l’affaire de vie sèr, tout le gouveg-nement de MPS-cher est responchable, les nopérateurs économiques aussi, et pouis mièmes les commerçants. Sacun veut porfiter, mais accuze les autres.

Dessin : Timpous

Texte : M’Ba Rabi