Réconciliation : Idrissa NOGO demande à Zeph de rendre le tablier

Le Mouvement du Peuple Citoyen (MPC) s’est prononcé sur la question de la réconciliation nationale ce 25 mars 2021. Dans une rencontre avec la presse, le mouvement a donné sa vision sur la réconciliation nationale.
Le MPC, dès l’entame de sa déclaration liminaire, se montre hostile face au format actuel de la réconciliation nationale. «Le chef d’orchestre, Zephirin Diabré, a théâtralisé ses bureaux en un lieu de pèlerinage politique où les chefs coutumiers et religieux, politiciens-volages et sulfureux leaders des organisations de la société civile (OSC) se bousculent pour être reçus en premier lieu sur une liste condescendante». Plus loin, les conférenciers du jour qualifient cette réconciliation de «mort né», et appellent la population à la rejeter.


Le mouvement demande la démission pure et simple de Zephirin Diabré. Pour justifier cette demande, le président du MPC, Idrissa NOGO donne 03 raisons . Ils accusent ZeLéphirin Diabré d’avoir été juge et partie dans l’histoire récente du Burkina, et ils estiment qu’il est un personnage politiquement trop marqué. Ensuite le MPC pense que les attributions du ministre de la réconciliation sont un plat de «tôt couché» réchauffé. Ils soutiennent que ces attributions ne sont pas différentes de celles attribuées à Ram Ouédraogo en 1999. Enfin, le MPC préfère ressortir le rapport du Collège de sages du tiroir présidentiel et le réactualiser. Sur ce fait, Idrissa Nogo explique : « aujourd’hui, il suffit et à peu de frais, de réactualiser courageusement le rapport des sages et de supprimer les institutions doublons budgétivores comme le HCRUN, le HCDS et la mediature du Faso créés par le pouvoir MPP ».


En définitive, Idrissa NOGO propose une réconciliation nationale basée sur la vérité, et non des manigances pour faire rentrer des exilés car, pour lui, «la réconciliation nationale à l’heure actuelle n’est qu’une cantine alimentaire».