OSC du Burkina : eh, Noogo, on peut faire ça?

Quand je parle, on dit que je parle. Mais voyez vous-même ce que certaines OSC sont en train de faire. Elles sont rouges le matin, bleues dans la mi-journée, noires à midi, et le soir venu, ils disent qu’elles n’ont pas de couleurs, qu’elles sont transparentes comme l’eau de roche. Comment on peut les suivre avec ça?

Par exemple, Noogo qui aime porter une veste noire avec une cravate nœuds papillons-là, il adore renverser sa veste. On ne sait même plus quelle est la bonne face et quelle est la mauvaise face de sa veste. Lui-même ne sait pas. Il sait seulement qu’à force de renverser la veste, il retrouve toujours la bonne face. Dire à quelqu’un de bouffer, et revenir dire qu’il ne peut pas bouffer, avant d’aller énoncer que le “bouffer” n’a jamais existé. Eh, Noogo, on peut faire ça?

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Idem pour Konombo . Lui aussi il peut attacher un Brassard, insulter, gnagami, menacer. En fin de compte, c’est pour aller dire : “Vieux père, laisse tomber. On est ensemble”.

Vous voyez, à cause de ça, je vais créer une OSC chargée de fouetter les OSC bizarres qui gâtent le nom des vraies OSC. Une sorte de “Kogl-OSC”, avec moi comme le chef Wibga. Et on verra. C’est quoi ça?

Caricature : Timpous