Offensive agropastorale et halieutique : le ministère en charge des ressources animales et halieutiques empoisonne les cages flottantes sur le barrage de Samandéni

Le Directeur général des Ressources et halieutiques, monsieur Moustapha Alassane TASSAMBEDO, a présidé la cérémonie d’empoissonnement d’une plateforme de 6 cages flottantes sur le barrage de Samandéni, dans la région des Hauts-Bassins, ce vendredi 12 avril 2024.

L’opération d’empoissonnement consiste à déverser des alevins dans les cages flottantes, en vue de leur grossissement.

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Selon les estimations du Directeur général, la production attendue de chaque cage flottante, au bout de quatre mois, est de 9 tonnes de poissons marchands par cycle, soit un revenu de 18 millions de francs CFA. « 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒄𝒚𝒄𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒂𝒏 », a-t-il précisé.

Monsieur TASSAMBEDO a aussi souligné que les cages flottantes offrent les conditions optimales pour le grossissement des alevins en un délai plus réduit. Il a rappelé les spécificités de l’eau du barrage de Samandéni favorable à la production en cage flottante.

Ce barrage peut recevoir 500 opérateurs pour la production de poissons. « 𝑺𝒊 𝒔𝒐𝒏 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒐𝒑𝒕𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆, 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒊𝒏𝒅𝒓𝒆 70 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒕𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒔𝒔𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒂𝒏 », a-t-il dit.

Pour ce qui est de l’approvisionnement en alevins de qualité, le Directeur général se veut confiant. « 𝑨𝒖 𝒏𝒊𝒗𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒍’E𝒕𝒂𝒕, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒔𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒓𝒆 𝒔𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒇𝒐𝒖𝒓𝒏𝒊𝒓 10 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅’𝒂𝒍𝒆𝒗𝒊𝒏𝒔. A 𝒄𝒆𝒍𝒂 𝒔’𝒂𝒋𝒐𝒖𝒕𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒓𝒊𝒗é𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒑𝒆𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒓𝒐𝒏 30 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅’𝒂𝒍𝒆𝒗𝒊𝒏𝒔 ».

Selon le Chargé de missions, monsieur Harouna SYLLA, cette opération d’empoissonnement s’inscrit dans la mise en œuvre de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 » qui vise à accroitre significativement la production de poisson au Burkina Faso.

Dans cette perspective, le Département de l’Agriculture et des Ressources animales s’active, à travers le Projet de développement intégré des chaines de valeur maïs, soja, volaille, poisson et de résilience au Burkina Faso (PIMSAR), à implanter une usine de fabrique d’aliments pour poisson, d’une capacité de 6 000 tonnes par an.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛