La Chambre des représentants de Libye (parlement) a voté, mardi, le retrait de confiance au gouvernement d’union du Premier ministre Abdelhamid Dbeibeh.
Le parlement a décidé de retirer la confiance au gouvernement à une majorité de 89 des 113 députés présents à la session d’aujourd’hui, a déclaré le porte-parole du parlement, Abdallah Belhaiq, sur Facebook. Il n’a pas donné plus de détails.
Le Haut Conseil d’État a critiqué cette décision. Son porte-parole, Mohamed Abdel Nasser, a réagi en déclarant sur Twitter que le Haut Conseil d’État “rejette la procédure de retrait de confiance au gouvernement d’union nationale et la considère comme nulle car elle va à l’encontre de la déclaration constitutionnelle et de l’accord politique, et considère tout ce qui en découle comme nul.”
Le gouvernement d’union nationale n’a fait aucun commentaire sur cette décision.
D’un autre côté, la chaîne de télévision locale Al-Ahrar a rapporté que 38 députés ont signé une pétition pour s’opposer au retrait de confiance au gouvernement.
La tension s’est accrue entre le Parlement libyen, le Haut Conseil d’État, et le gouvernement d’union nationale au sujet des compétences et des lois électorales.
La décision prise mardi par le Parlement compromet la tenue des élections législatives et présidentielles du pays le 24 décembre.
Pendant ce temps, le général renégat Khalifa Haftar agit toujours indépendamment du gouvernement d’unité et prétend être le “commandant en chef de l’armée nationale libyenne”, contestant ainsi les compétences du Conseil présidentiel.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
Agence Anadolu