Les transporteurs agréés de la SONABHY refusent de s’approvisionner au dépôt de Peni, malgré la modernisation des installations et la certification des équipements. Cette situation perturbe l’approvisionnement en carburant et provoque une pénurie dans plusieurs villes du pays.
Invité du journal télévisé de 20h sur la RTB, le directeur général de la SONABHY, Aimé Wendpanga Nongkouni, a expliqué que « les problèmes de carburant sont dus au refus des transporteurs de prendre l’essence au prétexte que l’automatisation du pompage n’est pas bonne ».
Il a précisé que cette nouvelle méthode empêche les fraudes : « En réalité, le dépotage manuel favorise la manipulation et des vols de carburant ». Il a également révélé que « l’État perdait plus de 17 milliards lors du pompage manuel ».
Face à cette situation, le gouvernement envisage des mesures strictes. « Nous avons privilégié le dialogue, nous avons fait la sensibilisation », a assuré le DG de la SONABHY. Cependant, il a averti que si la réticence des transporteurs persiste, « le gouvernement a clairement indiqué qu’il pourrait réquisitionner les camions citernes afin de garantir l’approvisionnement du pays ».
Selon lui, l’objectif des nouvelles installations modernisées et certifiées est de sécuriser l’approvisionnement en carburant et de limiter les pertes économiques. Le gouvernement reste vigilant pour éviter toute perturbation prolongée.