On les voit venir. Les Joulbert Nonwel Ouédraogo là. Ils vont chauffer avec les marches et les boycotts à la CENI, pour revenir dire ko, « le wobgo (éléphant) a toujours été pour la paix, l’union, et la soupe ». Or, si l’Eléphant vient à la soupe, que restera-t-il pour le Chat? Rien! Voilà pourquoi le Chat noir sort ses griffes. A la porte de Kossyam, le propriétaire de l’Eléphant a entonné cette chanson de Tiken Jah Fakoly et Soprano : « Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières ! »
Et le Chat noir sort ses griffes, miaule, et répond avec la chanson de Salif Kéita : « Nous pas bouger, pas moyen bouger. »
Caricature : Timpous