Une coalition de partis de l’ex-majorité appelle à un retour à l’ordre constitutionnel

Une Coalition de 21 partis politiques membres de l’ex-majorité présidentielle a donné sa lecture sur le coup d’état du 24 janvier 2022. C’était lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi de ce mercredi 26 janvier.

D’entrée de jeu, Badra Aly Ouedraogo, principal animateur de la conférence de presse, a condamné la prise du pouvoir par les militaires. « Notre coalition, fidèle à ses convictions démocratiques et attachée aux valeurs républicaines, prend l’opinion nationale et internationale à témoin et condamne vigoureusement toutes formes de prise du pouvoir par tout moyen autres que la voix des urnes, à travers des élections démocratiques vraies, transparentes, inclusives et ouvertes. Forts de ce principe, nous condamnons ce coup de force qui constitue un véritable recul démocratique », a-t-il confié.

Pour Aly Badra Ouédraogo et ses camarades, cette énième intrusion de l’armée dans la vie politique nationale est la résultante de l’échec de la classe politique dans son ensemble, parce qu’elle n’a pas su porter et incarner les aspirations du peuple.

D’ores et déjà, la coalition a appelé les tenants du pouvoir à œuvrer pour un retour à l’ordre constitutionnel normal dans les brefs délais. 

La coalition a invité l’ensemble des FDS/VDP et toutes les forces vives de la nation à l’unisson pour vaincre l’hydre terroriste et assurer le retour d’une paix véritable.

Dans sa conclusion, Badra Aly Ouedraogo, a demandé au MPSR de prendre toutes les mesures pour garantir la sécurité et l’intégrité physique du Président Kaboré et des autorités détenues, et de préserver leur dignité. Il a aussi demandé leur libération sans conditions dans les meilleurs délais.

Aux autorités coutumières, la coalition a sollicité qu’elles œuvrent à restaurer le dialogue entre les différentes composantes de la nation, afin de préserver la paix, la quiétude et la cohésion sociale. 

La coalition a terminé en demandant à la communauté internationale de penser avant tout à la population burkinabè meurtrie par les attaques terroristes et les différentes pandémies.