Ceci est une tribune libre de Arnold Zongo.
L’avenir de L’AES se joue maintenant au Mali. Je ne vois pas par quelle magie cette transition malienne arrivera à se maintenir encore longtemps au pouvoir. Même les grands soutiens du régime de Bamako demandent aujourd’hui à Goïta de quitter le pouvoir. C’est probablement ce qui arrivera au Burkina Faso lorsque la crise économique aura atteint son paroxysme.
Nos autorités doivent donc anticiper. Il faut changer de discours et prôner la cohésion sociale. Même au sein de l’armée. Il faut permettre aux médias, aux partis politiques, aux chefs religieux, et aux OSC de s’exprimer librement et d’apporter des solutions sur la question sécuritaire et économique de notre pays.
Un peuple qui a connu deux soulèvements populaires n’est pas facilement maîtrisable. Il suffit d’un petit déclic et la transition risque de ne pas reconnaître mêmes ses soutiens. Vivement que la sagesse anime les uns! Et que les bruits du griot du roi ne l’empêchent pas d’entendre les cris de son peuple.
Arnold Zongo