Ceci est une tribune du Dr Hanouna Kaboré, sur l’histoire du Burkina Faso
Chers compatriotes,
Le 4 septembre 1947 représente une date fondatrice dans l’histoire de notre nation. Quinze années durant, de 1932 à 1947, notre territoire a été disloqué et partagé entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger. Malgré cette épreuve, sous le leadership de Moogho Naaba Kom II, puis Naaba Saagha II, nos devanciers ont porté haut le combat pour la recomposition de la Haute‑Volta. Grâce à cet engagement exemplaire de femmes et d’hommes de conviction, d’intellectuels, d’hommes politiques, d’acteurs de la société civile etc, la colonie fut rétablie le 4 septembre 1947, marquant la renaissance d’un État dans ses frontières historiques de 1919. Ce dévouement illustre l’esprit de résilience, d’honneur et de dignité qui anime toujours le peuple burkinabè.
Aujourd’hui, 78 ans après, notre pays fait face à une crise multidimensionnelles sans précédent. La crise nous rappelle avec acuité l’importance de l’unité nationale : seule la solidarité et la cohésion peuvent garantir la paix et l’intégrité de notre territoire. Puisons dans l’exemple de 1947 la leçon essentielle : quand il s’agit de défendre notre cause collective, notre diversité doit devenir notre force commune.
L’association ENDOGÈNE , fidèle à cette mémoire, célèbre cette date depuis quelques années . Elle a organisé événements commémoratifs, conférences et projections de films documentaires, afin de raviver ce moment fondateur et de le traduire en forces vives pour aujourd’hui.
Parmi ces productions , un remarquable documentaire intitulé « Devoir de mémoire et repères pour la construction de l’État‑Nation au Burkina à partir de la reconstitution de la Haute‑Volta, le 4 septembre 1947 », réalisé par le Think Tank Burkina International ( instrument de réflexion de ENDOGÈNE) , a su raviver cette mémoire paufinée. Je vous recommande notre documentaire disponible en ligne à travers ce lien (https://youtu.be/HuAI_MCwXQQ ) . Ce film documentaire est régulièrement diffusé par nos chaînes de télévision nationales publiques et privées. Nous leur remercions pour leur contribution à la construction d’un récit national inspirant et conscientisant !
Que ce devoir de mémoire continue d’inspirer chaque Burkinabè, nous rappelant que, face aux épreuves, l’unité fait la force, et que c’est dans notre engagement collectif que repose l’avenir de notre chère patrie.
Vive le FASO unis et debout !
Dr HK