Ceci est une tribune de Alphonse Tougouma, ancien Directeur Général du Fonds de Développement Culturel et Touristique.
Quand l’autre avait tapé sa poitrine à Bobo pour dire que celui qui est garçon de venir prendre vous étiez où ? Suis-je tenté de dire pour commencer…
Plus nous nous acheminons vers les assisses, plus nous sentons des odeurs nauséabondes d’intrigues et de manigances et que sais-je encore?
A vrai dire dès les premières heures du 30 septembre mon premier coup de fil à un ami est qu’on doit tout faire pour que transition soit civile et qu’il faut renvoyer les militaires dans les casernes et au front. Mais depuis un certain temps, je pense que la carte IB est le moindre mal pour nous. Pourquoi ?
Parce que dans la foulée nous avons:
- heurté les jeunes qui à mon avis ne vont pas croiser les bras si ce n’est pas lui ;
- volontairement ou pas secoué la fibre régionaliste et ethnique ;
- froissé les sous officiers…;
Aussi n’oublions pas que les coutumiers et les religieux ont joué à la médiation entre DAMIBA et Ibrahim TRAORÉ… Pour que ces derniers jouent pleinement leur rôle, il faut que les choses aillent vers le contexte de leurs implications qui nous a évité un bain de sang !
Je ne suis pas contre ceux qui veulent que ce soit un civil, bien je me demande comment un civil pourra réussir s’il n’a pas l’armée avec lui dans ce contexte de guerre.
2025 n’est pas loin pour les civils mais 2022 est urgent pour les militaires !
Comme « tout est urgent », gagnons en temps !
Que Dieu sauve le Burkina !