Le président togolais Faure Gnassingbé a présidé mardi à Blitta (centre) la cérémonie de lancement de la deuxième phase de la centrale photovoltaïque Sheikh Mohamed Bin Zayed.
Fruit d’un partenariat public-privé (PPP) et construite par AMEA, filiale du groupe d’Abou Dhabi, ce projet d’une puissance initiale de 50 MW va être porté avec les nouveaux travaux, à une puissance de 70 MW. Soit une capacité supplémentaire de 20 MW.
La nouvelle construction sera également dotée d’un système de stockage fait de batteries pouvant stocker jusqu’à 4MW pour répondre à la demande de courant électrique de nuit dans la ville de Blitta.
« Cette extension va également permettre de garantir à la ville de Blitta, une autonomie en termes d’électricité » a soutenu dans un discours Mawunyo Mila Aziablé, la ministre déléguée, chargée de l’Energie et des mines du Togo.
Avec ce renforcement de capacité, la centrale photovoltaïque de Blitta deviendra une fois terminée, la plus grande centrale solaire photovoltaïque de l’Afrique de l’Ouest.
« Cette initiative marque un tournant décisif dans la politique énergétique de notre pays et notre engagement vers une transition écologique plus sûre. » a ajouté l’officielle togolaise.
Pour rappel, la première phase de cette centrale photovolataïque de 50 MW a été mis en service il y a deux ans environ.
Le Président nigérien Mohamed Bazoum arrivé à Lomé le lundi 20 mars pour une première visite officielle de deux jours au Togo, était annoncé aux côtés de son homologue togolais Faure Gnassingbé pour l’inauguration de la deuxième phase de la Centrale photovoltaïque de Blitta, n’était finalement pas présent.
Cette première visite à Lomé de Bazoum entre dans le cadre du renforcement de la coopération économique entre le Niger et le Togo, a indiqué un communiqué publié par la présidence de la république togolaise.
A noter que ce projet solaire s’inscrit dans le cadre d’un Plan national de développement du Togo. Lequel vise à atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030 – contre environ 48 % aujourd’hui (87 % en zone urbaine et seulement 24 % en milieu rural) d’après les données officielles.
Avec Anadolu