Stockage de données : Moins de 1% de la capacité mondiale pour l’Afrique

« Les données montrent que l’Afrique représente moins de 1% de la capacité des centres de données multilocataires dans le monde », a indiqué Koné dont la structure est une alliance de 31 pays africains visant le développement socio-économique du continent à travers les technologies de l’information et de la communication.


« Notre vision est d’accélérer et d’augmenter l’empreinte mondiale des centres de données en Afrique de 1% présentement à un minimum de 10% d’ici 2030 », a assuré Koné qui s’est exprimé par vidéoconférence lors de l’inauguration à Diamniadio (Dakar) du premier data center national réalisé par l’Etat du Sénégal.

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« L’état du Sénégal dispose, avec cette infrastructure, du plus grand data center en Afrique de l’Ouest avec 1000 mètres carrés de salles techniques, 1.4 mégawatts de puissance énergétique et 1000 téraoctets de disponibilité », a assuré lors de la rencontre Cheikh Bakhoum, directeur de l’Agence informatique de l’Etat (Adie), structure ayant porté le projet.


Le data center entre dans le cadre du projet Smart Sénégal dont le coût total est de 150 millions USD, a fait savoir le directeur de l’Adie.


Le président Macky Sall qui a présidé la cérémonie s’est félicité « d’une réalisation majeure » s’inscrivant dans la stratégie Sénégal numérique 2025.


Sall a donné instruction au gouvernement pour l’hébergement de l’ensemble des données et plateformes de l’État par la nouvelle infrastructure.


« Il faudra ainsi procéder à la migration rapide des données hébergées à l’étranger ou au niveau national dans des structures non conformes aux standards en la matière », a encore soutenu le Président Sall.
Au Sénégal, on compte deux centres de données, gérés par des structures privées. Un rapport du cabinet Balancing act publié en janvier 2020 faisait état d’un total de 112 data centers sur le continent africain.

Agence Anadolu