Sommet de la CEDEAO : les décisions sur le Mali, le Burkina Faso et la Guinée reportées au 3 juillet

La 6e session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement sur la situation politique au Burkina Faso, en Guinée et du Mali s’est achevée samedi 4 juin à Accra sans aucune décision contre les juntes qui dirigent ces pays après des coups d’Etat.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ( Cédéao ) n’a pas émis de communiqué à l’issue des travaux.

Cependant, des médias locaux ont fait savoir que les décisions des chefs d’État ne seront connues sur les trois pays en transition que le 3 juillet prochain lors du sommet ordinaire de l’institution dans la capitale ghanéenne, Accra.

« Réunis pour évaluer les situations politiques en Guinée, au Mali et au Bukina Faso, trois pays dirigés par des régimes militaires, Nana Akuffo Addo, Macky Sall, Alassane Ouattara, Mohammadou Buhari, Umaro Sissoco Umbalo et compagnie, se sont séparés sans une annonce phare », a ainsi relevé le site “Africaguinée.com”.

A la veille de ce sommet, la Cédéao avait annoncé dans un communiqué que « les Chefs d’Etat feront le point de la situation dans ces États membres et engageront des discussions à ce sujet », surtout concernant la durée de la transition qui fait débat dans les pays concernés.

Il faut rappeler que la Cédéao avait exigé le retour rapide des civils au pouvoir au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, qui sont dirigés par des juntes militaires. C’est la condition fixée par l’organisation sous-régionale avant toute levée des sanctions imposées à ces trois Etats.

Au Mali, la junte se donne 24 mois avant d’organiser des élections et rendre le pouvoir aux civils.

Au Burkina et en Guinée, la durée de la transition est fixée à 36 mois.

Agence Anadolu