Situation nationale : l’UPR dénonce l’attitude des citoyens passifs et plaintifs

L’Union Pour la République (UPR) a animé une conférence de presse ce 21 août 2021. Le parti membre de l’Alliance des Partis Politiques de la Majorité Présidentielle (APMP) s’est prononcé sur la situation nationale, et a annoncé son prochain congrès extraordinaire qui se tiendra le 11 septembre 2021.

Peu coutumier des points de presse, l’UPR est sorti de son silence pour se prêter à l’exercice d’échanges avec les journalistes ce samedi, au regard du climat délétère qui prévaut au Burkina.

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Le président du parti, Me Toussaint Abel Coulibaly, est revenu sur les élections de novembre dernier. «… Notre parti n’a obtenu aucun siège de député à l’Assemblée Nationale lors des élections couplées de novembre 2020. Sans revenir sur les conditions de ces élections législatives, nous sommes fiers malgré les résultats en-deçà de nos attentes…», a-t-il déclaré. Le parti tire donc conséquence de ces résultats, et convoque un congrès extraordinaire le 11 septembre prochain à son siège nationale à Dédougou, pour «une remise en cause indispensable ».


L’autre sujet de cette conférence de presse était la lecture du parti sur la situation nationale. L’UPR qui se qualifie de «non conformiste», a dépeint une situation périlleuse marqué par le terrorisme, la covid-19 avec son corollaire de personnes déplacées, et le renchérissement du coût des denrées de première nécessité.

Pour arriver à un redressement, le parti recommande l’union sacrée. «Quand on évoque des maux d’yeux, c’est parce qu’il y a une tête. Sans tête, l’on ne parlera pas de maux d’yeux », a imagé Me Toussaint Abel Coulibaly, pour illustrer son opinion.

Le président du parti a appelé tout un chacun à être un bastion contre le terrorisme à son échelle, à travers des «paroles dénuées d’hypocrisie et des actes patriotiques». « Il y a une majorité des citoyens burkinabè qui est en marge de cette lutte contre le terrorisme. Il ne doit pas y avoir des citoyens passifs qui se contentent de dire, x est bon, x ne l’est pas, mais demandons-nous qu’est-ce que nous faisons », a-t-il dénoncé.

L’UPR garde des motifs d’espoir pour l’avenir et juge que «les défis imposés ne sont pas insurmontables».