Situation nationale : le MAP demande la dissolution immédiate du MPSR

Ceci est une déclaration du Mouvement Africain des Peuples (MAP).

Après avoir été l’un des premiers partis politiques à condamner le coup d’Etat du 24 janvier et celui du 30 septembre tout en appelant le Mouvement Africain des Peuples (MAP) Paul Henri Sandaogo Damiba à démissionner pour éviter un bain de sang inutile et préjudiciable à l’avenir du pays,  le Mouvement Africain des Peuples (MAP) demande une fois LA DISSOLUTION IMMEDIATE du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) afin de préserver l’unité de l’armée, la cohésion du peuple et la restauration de la paix. Etant donné que l’échec du Lieutenant-Colonel Damiba est bel et bien celui du système instauré par le MPSR en particulier et des coups d’État en général. Ainsi, face au péril terroriste, il est temps pour l’Armée burkinabè de se départir des coups d’État pour devenir une armée véritablement républicaine.

Afin de s’inscrire durablement dans le chemin de la Paix, le MAP propose :

  1. La mise en place d’une transition civile dirigée par un juge constitutionnel ;
  2. La dynamisation du processus de réconciliation nationale par:
  • La réintégration des militaires et des policiers radiés ;
  • La libération du Lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana, du Général Gilbert Diendéré et de toute personne se trouvant dans cette situation ;
  • Le retour des anciens Chefs d’État Blaise Compaoré, Yacouba Isaac Zida et Paul Henri Sandaogo Damiba et de tous les autres exilés politiques;
  • L’indemnisation des victimes des crimes politiques et militaires ;
  1. L’ouverture de négociations directes avec les groupes armés ;
  2. La fermeture de la base française et de toute présence militaire non étatique ;
  3. L’organisation d’élections générales avant fin 2023.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Le président

Victorien BW TOUGOUMA