Organisée sous le thème : « Transformation digitale et développement économique : enjeux des Fin Tech », la dix-neuvième édition de la semaine du numérique a refermé ses portes le vendredi 15 novembre 2024. A cette édition, des pays de l’Alliance des Etas du Sahel (AES), c’est-à-dire le Mali et le Niger, ont été les invités spéciaux. L’édition 2024 a été une réussite avec surtout avec la déclaration sur le free roaming. Les mérites de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) ont aussi été récompensés.
La cérémonie de clôture, comme celle de l’ouverture, fut marquée par d’importantes prises de parole. Acteur clé de l’écosystème numérique de notre pays, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes a joué pleinement sa partition. On peut donc, sans risque de se tromper, affirmer que c’est une mission réussie pour le régulateur du secteur des communications électroniques et des postes. Sa remarquable contribution a du reste été reconnue et saluée par la semaine du numérique.
Ainsi, à la nuit des lauréats, l’ARCEP s’est vue décernée un Gambré d’honneur. En outre, l’Autorité de régulation a été distinguée par FGI qui lui a remis une attestation. Cela est amplement mérité, quand on sait que le Secrétaire exécutif de l’ARCEP, M. Wendlassida Patrice Compaoré, était sur tous les podiums pour apporter son soutien aux différentes activités organisées au cours de cette semaine. Ainsi a t-il parrainé deux activités majeures de la semaine du numérique. Il s’agit de la troisième édition du « Burkina Faso DNS Forum » organisé par de l’Association Burkinabè des Domaines Internet (ABDI) et de la 11ème édition du forum national sur la gouvernance de l’internet organisée par l’Initiative pour la gouvernance de l’Internet au Burkina Faso. L’Autorité de régulation a aussi animé un stand qui a reçu plusieurs visiteurs.
A la tribune de la 3ème édition du « Burkina Faso DNS Forum », en sa qualité de co-parrain de cette activité, M. Compaoré a rappelé que l’un des défis majeurs de notre époque est de permettre aux jeunes de s’émanciper, d’innover et de créer des entreprises prospères dans l’économie numérique. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi « le système des noms de domaine (DNS) est un élément fondamental de l’Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui. Il permet de rendre l’Internet accessible en traduisant les adresses IP complexes en noms de domaine compréhensibles et mémorisables pour les utilisateurs. Mais au-delà de cet aspect technique, le DNS représente un véritable levier stratégique et économique pour les pays, et plus particulièrement pour le Burkina Faso ».
Aux participants de la 11ème édition du Forum national sur la gouvernance de l’internet, Wendlassida Patrice Compaoré a dit qu’aujourd’hui, l’Internet et les technologies numériques sont devenus des leviers du développement socio-économique de nos sociétés. Et de poursuivre : « Au Burkina Faso, nous avons assisté ces dernières années à une intégration rapide de ces technologies dans nos modes de vie ; ce qui nécessairement crée de nouvelles attentes du citoyen en matière de services publics et privés en ligne, de transparence et de protection de la vie privée. Ce progrès est porteur d’immenses opportunités, mais il soulève également des défis en matière de régulation, de sécurité et d’inclusion numérique, que nous devons relever de manière concertée ».
A toutes ces tribunes, l’ARCEP a réaffirmé son engagement à soutenir toutes les initiatives visant à faire du Burkina Faso un leader dans l’industrie numérique en Afrique.