Ceci est une tribune de Saran Sérémé sur la situation nationale.
Les paroles me manquent pour décrire notre désarroi face à la peine de plus en plus accentuée des populations de plus d’une vingtaine de localités du Sourou et du Nayala déguerpies dans une indifférence inouie et l’inaction totale, et des populations des régions du Sahel, du Nord, de l’Est, du Centre-Est, du Sud-Ouest, des Cascades,…
Pire, des publications propagandistes et mensongères sur d’imaginaires frappes aggravent outrageusement la souffrance des populations peu ou pas armées face à de misérables terroristes qui pullulent et atteignent dangereusement la survie de nos nombreuses cités.
S’il est vraie que notre sécurité nous incombe prioritairement, il est indéniable que chaque société met en place des institutions à même de lui garantir et sauvegarder spécifiquement son intégrité territoriale et physique, sa sécurité, sa survie, …. Hélas!
Pour accompagner l’espoir, nous avons observé le silence qui est connu comme un message éloquent et descriptible. Hélas! Mille fois hélas!
Une loi immuable guide ce monde sous le soleil, à savoir, que le mensonge, même extrêmement bien enrobé, est vite rattrapé par la vérité. Le temps des Zorro est révolu. Seule une équipe complémentaire, composée d’expertises nationales de diverses tendances, pourra nous sortir de l’ornière, du désastre, du néant dans lequel nous nous plongeons chaque jour davantage, au delà des propagandes mensongères.
Seuls les actes forts, mais surtout les résultats positifs avérés, pourront engendrer une reconnaissance et un respect infinie à tout Homme d’Etat. » Le Tigre ne proclame pas sa tigritude « . « L’orgueil précède la chute », dit-on. Et les nombreux vuvuzelas qui flattent l’ego (vanité des vanités) ne font qu’accélérer cette chute.
Si la valeur n’attend point le nombre des années, je vous exhorte à user de tous les moyens pour rallier les bonnes gens à la cause Burkina Faso, dans une barque commune, à même de relever le défi, de restaurer notre dignité perdue et notre intégrité territoriale mise à mal.
Nous avons également intérêt à nous départir de cette dérive gravissime qu’est ce néo-terrorisme politico-machiavélique et religieux qui s’invite dans la gestion des affaires publiques de notre cité, le Faso.
Terrible, effarant, incroyable, toute cette inconscience des risques.
Nos populations sont dans du « pain », mais nous serons des os que l’on ne peut engloutir.
Que Dieu le Tout-Puissant bénisse le Burkina Faso et veille sur lui, en singulier sur nos populations nouvellement déplacées dans le désarroi.
Saran Sérémé