Le Comité de Soutien à la Transition (CST) a convié la presse dans la matinée de ce 11 novembre 2022. Les sujets à l’ordre du jour étaient, entre autres, la dénonciation de la désinformation de médias français et l’exclusion du Burkina Faso de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).
Les membres du CST pensent qu’avec l’accession du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, la stratégie de combat sur le terrain contre les terroristes prend un grand tournant en faveur de la population. D’ailleurs, ce comité, dont les membres se sont enrôlés pour le recrutement des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), invite davantage la population à faire autant.
Le CST dénonce les commentaires faits le 02 novembre dernier par des journalistes des médias Jeune Afrique et Radio France Internationale (RFI). Ils ont indiqué que ce sont des médias de propagande du président français, qui ont pour dessein de créer des difficultés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, et surtout, de dresser des ethnies burkinabè les unes contre les autres.
Concernant le retrait du Burkina Faso de l’AGOA, Ablassé Ilboudo, le coordonnateur du CST, a suggéré que soit adoptée une stratégie de résilience face à la situation. Il propose ainsi au président de la Transition de mettre davantage l’accent sur le développement endogène, notamment sur l’agriculture et l’élevage. Il a par ailleurs appelé les Etats-Unis à plutôt créer des conditions qui accompagnent le peuple burkinabè dans la lutte contre le terrorisme car, estime-t-il, ” sur le plan commercial, nous avons autant besoin des autres pays que les autres pays de nous. ” ” Mais s’ils enfoncent le clou, nous serons obligés de prendre nos responsabilités comme Cuba “, a-t-il souligné.
Le Comité de Soutien à la Transition prône par ailleurs la révision des accords de coopération avec la France, en vue d’un partenariat diversifié et une plus grande indépendance du Burkina Faso.