Restructuration des zones non-loties : Bénéwendé Sankara mobilise les partenaires

Le Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville a initié une rencontre d’échanges avec le Secteur privé et les Partenaires Techniques et Financiers, dans la matinée de ce jeudi 16 septembre 2021. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mobilisation des financements pour la restructuration des habitats spontanés communément appelés non-loties.

Les habitants de ces zones non-loties sont estimés à un quart de la population de villes du Burkina. Ils sont notamment confrontés aux difficultés d’accès aux services sociaux de base, à l’absence de voiries et d’ouvrages d’assainissement.

Selon le ministre Bénéwendé Stanislas Sankara, l’objectif de cette démarche est de susciter l’adhésion du Secteur privé et des Partenaires techniques et financiers à la mise en œuvre d’un programme de restructuration, tendant à garantir le minimum de conditions de vie décente dans ces localités. «L’objectif est de faire en sorte qu’il n’y ait plus de zone non lotie à travers l’accompagnement de tous ces acteurs réunis », a laissé entendre Bénéwendé Stanislas Sankara.

Le ministre Bénéwendé S. Sankara

Au sortir de cette rencontre, une mobilisation de 882 956 154 080 de FCFA est attendue auprès des partenaires. Le ministre a rassuré ces derniers quant à l’issue bénéfique de ce projet pour toutes les entités. «Ce partenariat pour lequel nous plaidons ce matin sera gagnant-gagnant, car le gouvernement à lui seul, ne saurait avoir la prétention d’exécuter un projet d’une telle envergure. Donc, après la visite chez le patronat, le plaidoyer continue ce matin avec les partenaires techniques et financiers réunis », a t-il déclaré.

La rencontre autour du sujet a regroupé plusieurs partenaires, parmi lesquels, la Banque mondiale, des structures privées, la Coopération suisse, les collectivités territoriales et l’ONU/Habitat.

Le programme couvrira les 13 régions du Burkina Faso et la ville de Pouytenga, dans la province du Kouritenga, sur une superficie de 26 583 hectares, comprenant 10 000 hectares dans la ville de Ouagadougou.