REMA 2021 : plus de 30 000 participants attendus à Ouagadougou

La capitale burkinabè accueillera les 14, 15 et 16 octobre prochains, les Rencontres Musicales Africaines (REMA). C’est l’information donnée par l’artiste-musicien Alif Naaba et ses camarades, lors d’une conférence de presse organisée dans la soirée du 24 septembre 2021 à Ouagadougou.

L’édition 2021 des REMA se déroulera sous le thème : “La rémunération pour copie privée, moteur pour la création musicale en Afrique”.

Les REMA sont un évènement annuel qui réunit au Burkina Faso, des professionnels de la musique venant d’Afrique et d’ailleurs, pour échanger sur les thèmes liés à l’économie de la musique.

Initiées par la Cour du Naaba, les REMA connaissent un véritable succès depuis sa première édition qui a lieu en 2018.

Pour Alif Naaba, Directeur des REMA, et ses camarades, cette rencontre se fera en trois jours de réflexion et d’échanges, avec la mise en place d’une plateforme continue de partages d’expériences des acteurs de la musique, autour du business de la musique en Afrique.

L’événement est également placé sous une thématique qui concerne l’ensemble du continent, et qui suscite un intérêt grandissant.

Selon le premier responsable des REMA, pour cette édition, ce sont plus de 30 000 participants qui sont attendus, pour démultiplier l’impact de l’évènement et permettre des échanges enrichissants, en particulier lors des panels professionnels.

L’artiste aux pieds nus a par ailleurs souligné que pour cette édition, plusieurs sites accueilleront les rencontres.

Par ailleurs, le concept “KEYNOTES” y sera élargi, pour permettre de partager des moments d’inspiration avec des icônes de l’industrie musicale africaine, et avec des artistes burkinabè émergents.

En outre, il sera organisé un WORKSHOP sur la production de nouveaux outils digitaux associant développeurs, responsables marketing, opérateurs économiques et artistes. Ce, en vue du lancement d’un appel à projets en direction des startups, pour structurer les catalogues patrimoniaux de musique traditionnelle, notamment via des plateformes de streaming.

Souleymane Zoetgnandé

Et Laeticia Ouédraogo (stagiaire)