L’ONU a appelé vendredi les parties concernées par le dossier du Sahara, disputé par le Maroc et le Front Polisario, à coopérer afin de désigner un nouvel émissaire pour la région.
C’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue par le porte-parole adjoint du Secrétaire général, Farhan Haq, au siège de l’Organisation internationale à New York.
En mai dernier, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a annoncé qu’il avait nommé 12 personnes pour le poste, depuis la démission de l’ancien envoyé allemand Horst Köhler en mai 2019.
« Il est difficile de trouver un émissaire accepté par toutes les parties (..) Il y a encore une liste de noms, et nous verrons quand nous pourrons l’annoncer », a déclaré Haq.
“Nous appelons les protagonistes impliqués dans le dossier du Sahara (le Maroc, le Polisario, l’Algérie, la Mauritanie, l’Espagne, la France, les Etats-Unis) à essayer de travailler ensemble afin que nous ayons quelqu’un sur le terrain qui puisse apporter son aide aux parties concernées”, a-t-il ajouté.
Un conflit entre le Maroc et le “Polisario” sur la région du Sahara dure depuis 1975. Il a commencé après que l’occupation espagnole a mis fin à sa présence dans la région.
Le conflit s’est transformé en une confrontation armée qui a duré jusqu’en 1991, et a pris fin avec la signature d’un accord de cessez-le-feu qui considérait Guerguerat comme une zone démilitarisée.
Rabat insiste sur son droit à la région du Sahara et propose une autonomie étendue sous sa souveraineté, tandis que le “Polisario” demande un référendum pour déterminer le sort de la région, proposition soutenue par l’Algérie, qui accueille des réfugiés de la région contestée.
Le 30 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de prolonger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum dans la région du Sahara “MINURSO” pour une durée d’un an, soit jusqu’au 31 octobre 2021.
*Traduit de l’arabe par Wejden Jlassi
Agence Anadolu