Ce lundi 17 mai, le ministre d’Etat en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin DIABRE, a rendu visite au président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Une visite pour solliciter le soutien du CSC dans la conduite de la réconciliation nationale.
Le ministre DIABRE a d’abord eu un entretien en tête-à-tête avec le président du CSC, Mathias TANKOANO, avant d’échanger avec toute l’équipe dirigeante du CSC : outre président, le collège de conseillers, le Directeur de cabinet, et le Secrétaire général. Il a ainsi exposé la manière dont le processus de réconciliation nationale sera mené.
La rencontre se justifiait, de l’avis de Zéphirin DIABRE, par le fait que la presse et le CSC sont appelés à jouer un rôle important dans le processus de réconciliation. M. DIABRE a, de ce fait, demandé le soutien du président du CSC et de son équipe.
Le ministre d’Etat a par ailleurs apprécié “l’excellent travail qu’abat Mathias TANKOANO abat à la tête du Conseil Supérieur de la Communication”.
Pour sa part, le président du CSC a dit se réjouir de cette visite de courtoisie et de travail du ministre d’Etat. « Nous avons tenu à le féliciter, en tant qu’ancien chef de file de l’Opposition, d’avoir accepté de travailler pour la réconciliation des filles et fils de ce pays », a déclaré Mathias TANKOANO. Il a témoigné de sa satisfaction à l’issue des échanges, et a promis que le CSC ne menagerait aucun effort pour la réussite de la réconciliation nationale.
M. TANKOANO a souligné que le CSC fait partie du Conseil national des faits religieux, et y a des représentants. A ce titre, il a promis de reverser au ministère de la Réconciliation nationale, des réflexions.
Au sujet des émissions interactives, le président du CSC a déclaré qu’il en existe 33 à ce jour. Il a pris l’engagement de former les animateurs de ces émissions, en lien avec la Réconciliation nationale. Mieux, le président du CSC a promis que son institution continuerait à accompagner les médias, en vue de faciliter le processus de réconciliation des citoyens.