Projet Population : l’ONG ACRA fait le bilan a mi-parcours


Piloté par l’ONG ACRA, le projet Population est dans sa phase de mise en œuvre depuis le second semestre de 2020. C’est à cette occasion que l’ONG a réuni les 19 et 20 janvier 2021, toutes les associations partenaires chargées de la mise en œuvre du projet, pour dresser le point des activités à mi-parcours.

Intervenant déjà au Burkina à travers différents projets dans des secteurs comme l’environnement, l’agriculture et la santé, l’ONG ACRA a initié le projet Population qui est cofinancé par l’Union Européenne.


Ce projet vise à améliorer l’accès et la demande des services de planification familiale, de la santé sexuelle et reproductive, de la prévention des violences sur le genre et l’accès à l’état civil pour les enfants.

Chatherine BISMAN


Dans sa mise en œuvre, trente-neuf Organisations de la Société Civile (OSC) ont été retenues.
Ces OSC ont bénéficié de financements compris entre 3 900 000 et 6 500 000 FCFA pour les activités d’implémentation du projet Population.


«La plupart des OSC interviennent dans l’amélioration de l’accès à la planification familiale et à la promotion de la santé sexuelle et reproductive des jeunes. Il y en a aussi qui sont dans la défense des droits des femmes, des droits humains et la promotion de l’accès à l’état civil », explique Cathérine BISMAN, représentante pays de l’ONG ACRA et coordinatrice du projet Population.


La plupart des OSC ont déjà bouclé la première phase de leurs projets et entendent continuer le travail sur le terrain. L’association «2 heures pour nous, 2 heures pour l’Afrique» fait partie de ces OSC présentes sur le terrain.

À droite Albert NACOULMA


Ayant bénéficié du financement à travers son projet « Zéro grossesse en milieu scolaire », l’association «2 heures pour nous 2 heures pour l’Afrique» intervient dans l’arrondissement 5 de Ouagadougou. Le projet consiste à former 250 filles élèves de 10 établissements, sur les techniques de prévention des grossesses non-désirées en milieu scolaire. Après cette formation, une phase de recyclage permettra de retenir trois filles par établissement qui seront en compétition. Commencé depuis octobre 2020, le projet « Zéro grossesse en milieu scolaire » est à la phase des formations au niveau des établissements scolaires. Pour Albert NACOULMA, le Secrétaire Général de l’association et coordinateur du projet, les activités ont suivi leur cours, et les intervenants ont pu avoir l’adhésion des chefs d’établissements scolaires et des personnes ressources de l’arrondissement 5. Il a aussi signifié l’importance de la rencontre du jour qui permettra de partager les expériences et de recueillir des conseils pour la poursuite de la mise en œuvre du projet.