Le Conseiller technique du ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Jean-Marie BATIEBO, a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier de révision de la stratégie pour la mise en œuvre du programme de formation des professionnels vétérinaires en épidémiologie de terrain (ISAVET) au Burkina Faso, ce lundi 11 mars, à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins.
L’élevage au Burkina Faso comme dans le monde entier fait face à de nombreuses contraintes parmi lesquelles les maladies animales qui sapent les efforts de la dynamique de la souveraineté alimentaire. C’est pour répondre à ces contraintes qu’est né le programme ISAVET pour développer les compétences du personnel relatif à la santé animale. Cinquante-huit agents de la santé animale et de l’environnement ont été formés depuis sa mise en œuvre en 2019.
Les changements institutionnels qu’a connu le Burkina Faso ont cependant bouleversé la mise en œuvre effective du Programme, d’où le présent atelier qui vise à amender et à mettre à jour les documents stratégiques pour une bonne pratique et appropriation du programme ISAVET au Burkina Faso.
Selon le Conseiller technique, le programme ISAVET a connu des résultats significatifs avec dix formateurs, dix mentors et près de soixante participants certifiés. Par ailleurs. Il a indiqué que l’épidémiologie de terrain est essentielle pour permettre non seulement une surveillance réussie des maladies animales, mais surtout la prise en charge précoce et rapide afin d’éviter l’expansion desdites maladies.
Pour Dr BATIEBO, si les résultats engrangés jusque-là sont à saluer, des efforts restent cependant à consentir au regard du contexte actuel du pays. C’est pourquoi, il nourrit l’espoir que les réflexions qui seront menées au cours du présent atelier vont aboutir à une stratégie nationale qui prend en compte les réalités du moment et qui puissent orienter les décideurs pour le développement du secteur de l’élevage.
Le programme ISAVET est organisé par la Direction générale des services vétérinaires (DGSV) en collaboration avec la FAO et l’appui financier de l’USAID.
𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛
