Politique : l’UPC et le NTD parlent sécurité, vie chère et refondation

Dans la soirée du 12 mai 2022, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), dirigée par Zéphirin Diabré, a rendu une visite de courtoisie au Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD) de Vincent Dabilgou. La situation nationale marquée par l’insécurité et la vie chère, la refondation de la classe politique, et la relation bilatérale entre les deux partis étaient au cœur des échanges.

A l’issue d’un huis clos entre les représentants des deux partis, Zéphirin Diabré a déclaré que la préoccupation première posée est la crise sécuritaire. Il a réaffirmé le soutien de l’UPC et du NTD aux FDS, aux VDP et aux populations des zones attaquées, tout en souhaitant que des solutions rapides soient trouvées. L’autre point abordé, c’est le coût de la vie. Les deux partis ont exprimé leur préoccipation, et soihaité que des voies et moyens soient trouvés pour freiner la flambée des prix des denrées alimentaires.

Sur le vollet politique, Zéphirin Diabré affirmera : « Dans la situation actuelle de notre pays, nous sommes venus rendre une visite de courtoisie pour nous enquérir de la manière dont lui-même [Dabilgou, NDLR] et ses camarades se portent. Nous avons parlé de la classe politique, de son rôle et de sa place dans la situation d’aujourd’hui, mais surtout de la nécessité de sa refondation pour mieux répondre aux aspirations des Burkinabè. Un certain nombre d’idées ont été échangées, et des actions concrètes suivront. Il a été question aussi de notre relation bilatérale, des relations qui nous unissaient dans le cadre de la majorité que nous avons suivie il y a quelques temps, mais aussi sur le plan personnel. Il est bon que l’ensemble de ces atouts soient capitalisés, pour le renforcement des liens entre les deux partis, et pour la plus grande solidarité dans les batailles politiques qui ne manqueront pas».

Vincent Dabilgou, quant à lui, a apprécié cette première visite offocielle de l’UPC au NTD. « Nous sommes fiers de la démarche. La situation nationale est telle qu’il faut aller au-delà de l’idéologie pour échanger. Chacun de nous doit voir la contribution qu’il peut donner pour sauver le pays, dans le cadre d’une cohésion nationale. Nous devons donc aller dans une forme d’inclusion », a-t-il conclu .


Djamila Kambou