Politique : l’UNIR/PS commémore sa 5e journée de la femme sankariste

L’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS) a commémoré ce 15 mai 2021, la 5e édition de la journée de la femme sankariste. Placée sous le thème: «Engagement de la femme en politique : défis et exigences», cette journée a été marquée par un vibrant hommage rendu à Madame Hama Binta OUEDRAOGO, précédemment responsable des femmes du parti, décédée le 28 janvier dernier.

Célébrée habituellement le 17 mai, date symbolisant l’arrestation de Thomas SANKARA et les prémisses de la lutte révolutionnaire, la journée de la femme sankariste a été rapprochée ce weekend pour donner plus d’entrain à l’événement.
«Nous avons choisi la date du 17 mai pour nous démarquer du 08 mars, qui est devenue une journée folklorique sans réelle introspection», a déclaré le président du parti, Maître Bénéwendé Stanislas SANKARA.
Pour l’honorable Germaine PITROIPA, cette journée se démarque par son contenu qui met l’accent sur la réflexion et les pistes de solutions pour l’émancipation véritable de la femme, et sa participation, à côté de l’homme, à “l’organisation du développement, et à l’orientation d’un pays que nous voulons libre“.

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Secrétaire nationale chargée des questions Féminines et Coordinatrice nationale des Femmes de l’UNIR/PS à son décès, Madame Hama Binta OUEDRAOGO a reçu un vibrant hommage tout au long de cet événement. Née le 1er août 1963 à Kaya, elle a réussi au concours d’institutrice en 1985, et a, par la suite, poursuivi une formation en sociologie jusqu’à l’obtention d’une licence. La défunte a fait valoir ses droits à la retraite en août 2020. Sur le plan politique, Madame Hama Binta OUEDRAOGO a déposé ses valises à l’UNIR/PS en 2015, et a été portée à la tête du secrétariat national chargé des questions féminine lors du 2e congrès ordinaire du parti tenu en 2017.

Dame OUEDRAOGO était une actrice majeure des dernières campagnes électorales. Ses camarades de l’UNIR/PS, dans leurs témoignages, parlent de son engagement sans faille, de son grand talent d’oratrice, que se soit en mooré, en fulfuldé ou en français. « Nous avons beaucoup appris d’elle. C’était une maman pleine d’humanisme qui reconnaissait toujours le travail bien fait», a témoigné Mathieu SORGHO, représentant des jeunes.


Un panel a été organisé à l’occasion pour disséquer le thème . Ce panel a connu la participation de plusieurs femmes venues d’autres formations politiques (opposition, majorité).