Le Chef de File de L’Opposition Politique burkinabè, Eddie Komboïgo, a reçu en audience dans la matinée de ce mardi 28 décembre 2021, une délégation du Cadre de Dialogue Interpartis au Burkina Faso (CDIP/BF) accompagnée par le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD). La délégation était conduite par le Président du Cadre, le Razaag Naaba.
Il s’est agi pour les membres du CDIP/BF de faire le point de leurs activités au CFOP, en lui remettant un manuel de presentation des acquis du programme “Dialogue interpartis”, et de faire un plaidoyer.
A l’issue de l’audience, le Président du CDIP/BF, le Razaag Naaba, a déclaré être venu pour faire le point de leurs activités au Chef de File de l’Opposition, et faire un plaidoyer pour l’institutionnalisation du cadre. « Le CDIP / BF est un cadre qui a été mis en place depuis 2018. Nous avons fait beaucoup d’activités avec notre partenaire, le Danemark, qui nous suit et qui nous aide dans le financement», a-t-il déclaré, d’entrée de jeu, avant de poursuivre : «Maintenant, nous devons nous prendre en charge. C’est ainsi que nous sommes venus rendre compte de ce que nous avons pu faire en 3 à 4 ans, au CFOP, et de nos perspectives pour que les années à venir, il puisse également continuer à nous appuyer. Vous savez que les cadres sont les membres délégués des différents partis parlementaires au niveau de l’Assemblée nationale. Dans les perspectives, nous leur demandons de nous apporter un appui important pour que nous puissions institutionnaliser notre cadre. Etant membres de l’Assemblée nationale, nous leur demandons de faire un plaidoyer nécessaire auprès des députés, de nos partenaires, afin que nous puissions continuer les activités du cadre».
Quant au Chef de File de l’Opposition Politique, Eddie Komboïgo, il a marqué son accord pour soutenir le Cadre dans la mobilisation de financements, afin qu’il puisse continuer ses activités.
«Pendant 04 ans, le CGD a pu réunir aussi bien les partis de l’opposition que ceux de la majorité, pour discuter autour de la même table. Cela nous a permis d’envoyer des jeunes et des femmes pour être formés, afin d’avoir le niveau. Majorité ou opposition, nous sommes tous Burkinabè. Il faut donc travailler afin qu’il y ait une entente parfaite entre nous. Parce que c’est l’opposition d’aujourd’hui qui est la majorité de demain», a réagi Eddie Komboïgo. Et le CFOP de poursuivre : «Ils sont en fin de programme et ils ont besoin d’autres financements pour poursuivre leurs activités. Je leur ai donné notre accord pour les soutenir dans ce sens, à la recherche des fonds, afin qu’ils puissent continuer leurs activités. Car in fine, ce sont les partis politiques qui gagnent»