Suite à l’affaire dite de Gon-Boussougou, où un imam d’une mosquée sunnite aurait tenu des propos radicalistes en lien avec les centres des santé, le Premier Ministre a reçu une délégation de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) ce 26 juillet 2022.

Au sortir de l’audience, le Ministre en charge des affaires religieuses a tenu à préciser que son département ministériel a une part de responsabilité dans cette polémique. « C’est une polémique qui n’avait pas lieu d’être. Le ministère des affaires coutumières et religieuses a une grande part de responsabilité à travers ma personne. Il y a des correspondances que j’ai envoyées à un certain nombre d’institutions et de ministères à partir de ce que nous avons eu comme information. Il s’est révélé qu’en réalité, le prêche en question n’était pas ce qu’on croyait. Ce qui veut dire que nos sources étaient certainement de bonne foi, mais des erreurs assez graves ont été relevées… », a introduit Issaka Sourwema avant de présenter ses excuses.
« …A l’endroit de ceux qui en ont pâti, de ceux qui en ont souffert, il faut faire preuve de modestie, en présentant nos excuses… », a-t-il ajouté.
Le Ministre Sourwema a par ailleurs donné rendez-vous dans les jours à venir pour des détails de ce qui n’a pas pu être dit. Il a également annoncé une visite prochaine à l’imam de Gon-Boussougou, pour lui rendre compte des discussions avec le Premier ministre.