Personnes affectées par les projets d’élargissement des RN2 et RN4 : le ministre des Infrastructures à l’écoute des riverains

Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, a accordé une audience ce mercredi matin aux représentants des populations riveraines affectées par les projets d’élargissement de la route nationale n°2 (RN2), en direction de Ouahigouya, et de la route nationale n°4 (RN4), menant à Fada N’Gourma .

Cette rencontre, placée sous le signe du dialogue et de l’écoute, visait à recueillir les préoccupations des personnes impactées et, dans la mesure du possible, à leur apporter des éléments de réponse.

Les riverains ont salué l’initiative du ministre, qu’ils perçoivent comme un signe fort de l’attention du gouvernement aux préoccupations des populations. Ils ont exprimé deux principales doléances :

•La révision des barèmes d’indemnisation proposés dans le cadre des projets,

•La construction de logements en faveur des personnes déplacées.

Prenant la parole, le ministre Adama Luc SORGHO a rappelé que ces projets d’élargissement s’inscrivent dans la dynamique impulsée par le chef de l’État, à la suite de sa rencontre avec les étudiants de l’Université Thomas Sankara. C’est en réponse à une sollicitation des riverains de la RN2 que le président du Faso a autorisé la prise en compte de cette voie, bien qu’aucun budget n’ait initialement été prévu à cet effet.

À ce jour, 1,9 milliard de francs CFA ont pu être mobilisés pour les indemnisations, alors que les besoins sont estimés à 5 milliards. Le ministère, en collaboration avec la Direction générale des affaires domaniales et foncières (DADF), explore activement des pistes pour combler ce déficit de financement.

Concernant les préoccupations soulevées, le ministre a indiqué qu’il n’était pas en mesure de faire des promesses, mais il a assuré que les préoccupations exprimées seront transmises aux autorités compétentes pour suite à donner, le cas échéant. Il a par ailleurs précisé que les barèmes actuellement utilisés sont en vigueur depuis plusieurs années.

M. SORGHO a tenu à rappeler que la réussite des projets routiers nécessite l’implication de tous, et que la priorité actuelle de l’État reste la libération du territoire dans le contexte sécuritaire national.

Il convient de rappeler que les travaux concernent les communes de Saaba, Sourgoubila, Pabré ainsi que les arrondissements 3, 8 et 9 de Ouagadougou. Au total, 1 295 personnes sont directement affectées par ces projets d’élargissement, entièrement financés sur le budget de l’État.

DCRP/MID