Mise en œuvre du PIMSAR : le comité de pilotage a tenu sa première session extraordinaire

Le comité de pilotage du Projet de Développement Intégré des Chaînes de Valeur Maïs, Soja, Volaille et Poisson et de Résilience (PIMSAR) a tenu sa première session extraordinaire de l’année 2024, ce lundi 29 juillet 2024, à Ouagadougou. Cette session a été présidée par monsieur Prosper ZEMBA, Responsable du Programme Budgétaire 078 « 𝐷é𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝐷𝑢𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝐴𝑔𝑟𝑖𝑐𝑜𝑙𝑒𝑠 », par ailleurs, Directeur général des productions végétales (DGPV).

Ce cadre d’échanges a permis d’examiner et de valider plusieurs documents importants pour l’année 2024, notamment le rapport d’activités du premier semestre, le Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA), ainsi que le Plan de Passation des Marchés Révisé.

Il ressort des présentations que plusieurs activités sont en cours de réalisation. Il s’agit spécifiquement de l’acquisition d’engrais organique et de pesticides, de vaccins contre la maladie de Newcastle et la variole aviaire, de semences certifiées de maïs et de soja, ainsi que de matériaux de construction pour poulaillers. Par ailleurs, des conventions ont été établies avec des structures partenaires pour la mise en œuvre de certaines activités et la construction de magasins de stockage.

Les participants ont échangé avec beaucoup d’intérêt sur les activités du projet et surtout celles programmées pour le second semestre de l’année 2024 et qui rentrent dans le cadre de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 ».

Le président du COPIL dans son mot de clôture a invité toutes les parties prenantes à s’impliquer davantage et à travailler en synergie pour atteindre les résultats escomptés.

Rappelons que le PIMSAR a pour objectif de promouvoir le développement intégré et inclusif des chaînes de valeur du maïs, du soja, de la volaille et du poisson, avec pour but de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Avec un budget total de 34,98 milliards FCFA, le projet couvre les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins, et devrait toucher environ 30 000 bénéficiaires directs et 240 000 bénéficiaires indirects, avec un objectif de 50 % de femmes dans chaque groupe ciblé.

𝗗𝗖𝗥𝗣/ 𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛