Nommé le 8 décembre 2024 lors du remaniement ministériel, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a officiellement pris ses fonctions de ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, et porte-parole du gouvernement. La cérémonie de passation de service s’est déroulée dans la soirée du mardi 10 décembre 2024 à Ouagadougou, sous la présidence de Ousmane Ouattara, secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.
En présence de plusieurs grandes personnalités, notamment Jacques Sosthène Dingara, ministre de l’Éducation de base, et le capitaine Anderson Medah, directeur de cabinet du président du Faso, Gilbert Ouédraogo a reçu les rênes du ministère en remplacement de Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, nommé Premier ministre.
Dans son discours de prise de fonction, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude envers le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et le Premier ministre pour la confiance placée en lui.
Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a salué le travail de son prédécesseur, en mettant en avant l’organisation réussie des événements culturels majeurs du pays, malgré un contexte marqué par des défis multiples. “Sous son impulsion et par le leadership éclairé du chef de l’État, toutes les grandes manifestations ont pu se tenir à bonne date, malgré le difficile contexte et la rareté des ressources”, a-t-il lancé.
Il s’agit notamment :
- de la Semaine nationale de la culture (SNC) ;
- du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ;
- du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie (SITHO) ;
- des Universités africaines de la communication (UACO) ;
- des Galian ;
- des Lompolo ;
- et du Symposium sur granite de Laongo.
Le nouveau ministre a également rappelé l’inscription de la Cour de Tiébélé au patrimoine mondial de l’UNESCO, une fierté nationale. Il s’est engagé à maintenir et renforcer cette dynamique, tout en travaillant pour la réussite des prochaines éditions de ces événements, notamment le FESPACO, dont “les préparatifs sont déjà dans les starting-blocks”.
Il a tenu à motiver l’ensemble des acteurs du secteur. “Je vous engage à garder le cap en mettant plumes et micros, caméras et pinceaux, notes musicales et proses de slam, circuits touristiques et scénarios filmiques, les scènes et les plateaux au service d’un Burkina Faso combattant”, a-t-il laissé entendre.
Gilbert Ouédraogo a assuré que sa mission s’inscrit dans la continuité des acquis tout en visant la quête perpétuelle de performance. “Nous devons toujours garder à l’esprit que nous sommes dans un contexte où les hommes et les femmes tiennent le micro et la plume pour éveiller et galvaniser les consciences en vue du combat contre les forces obscurantistes et pour la souveraineté véritable de notre pays ”, a-t-il déclaré.