Mali/ONU : Goïta réitère son engagement à un retour à l’ordre constitutionnel

Le président de la Transition malienne, le colonel Assimi Goïta a exprimé mercredi soir, au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, son engagement pour un retour à l’ordre constitutionnel normal, apaisé et sécurisé.

« J’ai eu un long entretien téléphonique avec le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres », a déclaré Colonel Assimi Goïta, dans un tweet.

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Il a en outre indiqué : « Je lui ai transmis notre engagement pour un retour à l’ordre constitutionnel normal, apaisé et sécurisé et l’ai invité à encourager la communauté internationale à accompagner notre pays ».

Pour rappel, le colonel Assimi Goïta avait conduit le coup d’Etat ayant mis fin, le 18 août 2020, au mandat de l’ancien président Ibrahim Boubaker Keita, décédé le 16 janvier courant.

Goïta a occupé le poste de vice-président de la Transition depuis le 25 septembre 2020, sous le président transitoire Bah N’Daw qu’il a renversé le 24 mai dernier suite à un différend concernant un remaniement ministériel. Il occupe, depuis, le poste de Président. Goïta s’est ensuite engagé à respecter la feuille de route convenue avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest et qui doit aboutir à des élections générales dans un délais de 18 mois à compter du 15 septembre 2020. Un engagement qui n’a pas été honoré.

Conséquence, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ont décidé lors des sommets tenus le 9 janvier à Accra, la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays membres et le Mali et la suspension de toutes les transactions commerciales avec le pays.

L’UEMOA a également annoncé le gel des avoirs de l’État malien à la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Une décision que le gouvernement de Transition envisage d’attaquer auprès des institutions compétentes africaines et internationales, avait annoncé le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maiga.

Agence Anadolu