Le ministre délégué auprès du président du Faso, chargé de la Défense nationale et des anciens combattants, et le ministre de la sécurité, ont animé une conférence de presse conjointe ce vendredi 27 août 2021, au siège du Service d’Information du Gouvernement (SIG). Aimé Barthélémy Simporé et Maxime Koné ont parlé naturellement de la crise sécuritaire que connaît le Burkina, notamment de nouvelles stratégies.
Le ministre délégué chargé de la Défense nationale, Général de Brigade Aimé Barthélémy Simporé, a d’abord salué la mémoire des victimes des attaques qui ciblent le pays. Il a ensuite rendu hommage aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), qui se sacrifient pour répondre efficacement à cette menace sécuritaire.
Général Simporé a par ailleurs lancé un appel aux Forces de Défense et de Sécurité à ne pas baisser la garde et à se battre davantage. Selon lui, cette crise est une opportunité pour le Burkina Faso de construire un système de défense efficace.
Le Général de brigade a par ailleurs lancé un appel aux concitoyens qui ont pris des armes contre leur pays. “Nous offrons un espace à ceux qui veulent se résigner”, a-t-il lancé.
Quant au ministre de la sécurité, Maxime Koné, il a ajouté que la lutte contre le terrorisme se fera à travers une stratégie multidimensionnelle. Il s’agit notamment de la réponse judiciaire en vidant les prisons, car, pour lui, ce sont des endroits de radicalisation par excellence. Il s’agit en outre de la réponse communicationelle, afin de déconstruire les discours des groupes terroristes. Il s’agit enfin de la réponse humanitaire qui consistera à gérer la question des déplacés.
Les deux ministres ont également abordé des mesures contenues dans la nouvelle stratégie nationale. Ils ont confié que les éléments logistiques et de travail des FDS seront renforcés. En outre, la coopération militaire avec les pays voisins sera accentuée. Dernière mesure importante : un continuum de défense sera construit.
<< La nouvelle stratégie prend en compte tous ceux qui ont pris des armes contre la nation, et qui désirent renoncer à ces actes barbares et ignobles. Des voies de réinsertion leur sont offertes >>, a conclu le Général Barthélémy Simporé.