Dans le Courrier confidentiel N° 261 du 05 février 2022, le bimensuel a posé le problème des militaires en opération confrontés à des «individus armés» ne relevant pas de façon formelle des Forces de défense et de sécurité.
Dans l’article, le journal a indiqué que ces derniers « ne sont pas non plus des terroristes. Ni des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ». Il est également précisé que ces «hommes armées» auraient été déployés sur le terrain par l’Agence Nationale de Renseignements (ANR). Et Ils ont pour mission de collecter des informations d’ordre militaire et sécuritaire. Ils se retrouvent ainsi sur le théâtre des opérations, perturbant, par moments, l’élan des troupes.
« Le problème, c’est que les chefs militaires présents sur le terrain, et même la hiérarchie de l’Armée, ne sont pas souvent informés de leur présence. Cela peut naturellement entrainer des couacs, voire des affrontements », a regretté une source militaire bien imprégnée du problème. Mais l’ANR n’était pas trop de cet avis. Estimant que ses actions doivent être couvertes par le sceau du secret.
Selon notre confrère, cette situation est l’une des causes de la tension entre les mutins et l’ex-chef des renseignements, Colonel François Ouédraogo.
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