« L’unité est dure, surtout en Afrique… mais il faut qu’on s’unisse » (Capitaine Ibrahim Traoré)

Ce lundi 9 juin 2025, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé la cérémonie de montée des couleurs nationales et du drapeau de la Confédération des États du Sahel (AES) au palais de Koulouba.

À cette occasion, le Chef de l’État a prononcé une déclaration dans laquelle il a appelé à une évaluation du premier semestre 2025 et à une préparation active du second. Il a insisté sur la nécessité de renforcer l’unité au sein de la Confédération, affirmant : « L’unité est dure, surtout en Afrique. C’est difficile de s’unir. Mais c’est la solution, il faut qu’on s’unisse. »

Le Président Traoré a évoqué les obstacles rencontrés par l’AES, notamment les tentatives d’ingérence étrangère : « Nous sommes approchés tous les jours par ces impérialistes-là pour amener l’un des trois à trahir l’autre. » Il a exhorté les citoyens à prendre conscience de ces pressions : « Le monde, il n’y a que des intérêts. Les gens ne viennent vers nous que pour leurs intérêts. »

Il a souligné l’importance de transformer les épreuves actuelles en force collective : « Ces situations que nous vivons, nous ne devons pas les prendre et nous apitoyer sur nous-mêmes. Au contraire, ça doit nous renforcer. » Il a encouragé la résilience et l’engagement au service du pays : « Le Burkina Faso est connu comme quelqu’un de très courageux, très travailleur, très résilient. »

Le Président a également insisté sur la richesse du pays et du Sahel en général : « Notre pays est riche. Riche de sa valeur humaine, riche de ses valeurs morales, mais surtout riche dans son sous-sol. » Il a déploré que « rien n’a encore commencé en termes d’exploitation des ressources naturelles » et affirmé que « le Burkina n’est pas pauvre ».

Appelant à un effort collectif, il a déclaré : « Il faut que nous puissions faire en sorte de travailler au-delà de ce que nous avons l’habitude de faire. » Selon lui, la rapidité dans l’action est cruciale pour faire face aux forces hostiles : « Il faut qu’on aille très vite. Et c’est en allant vite qu’on peut surprendre ceux-là qui cherchent à nous diviser. »

Le Chef de l’État a par ailleurs réaffirmé son engagement envers l’AES et le développement du Burkina Faso, appelant chacun à contribuer à l’effort national : « Il faut se sacrifier ici à l’arrière, dans les bureaux, pour pouvoir soutenir ceux qui sont au front. » Et de conclure : « La patrie ou la mort, nous vaincrons. »