Les élections ne sont ni libres ni équitables, selon le président zambien

Le président zambien Edgar Lungu a estimé samedi que les élections générales n’étaient ni libres ni équitables.

Le président zambien a dit que dans trois provinces, les élections générales ont été caractérisées par la violence, rendant l’ensemble de l’exercice nul et non avenu.

Le parti au pouvoir, le Front patriotique, s’interroge sur les prochaines mesures à prendre concernant les élections générales du 12 août, a-t-il poursuivi.

Le président zambien a affirmé que les agents électoraux du parti au pouvoir ont été brutalisés et chassés des bureaux de vote dans les provinces de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud, une situation qui a laissé les votes du parti au pouvoir sans protection.

Selon lui, deux agents du parti au pouvoir dans le nord-ouest de la Zambie ont été tués par des actes criminels.

“En ce moment, certains de nos agents et de nos partisans se cachent à cause de ces actes criminels. Comment les élections peuvent-elles être équitables alors que des personnes ont été assassinées et que beaucoup d’autres se cachent après avoir été brutalisées”, a-t-il indiqué dans un communiqué publié par son bureau, ajoutant que l’absence d’agents du parti au pouvoir dans les bureaux de vote a placé le parti en difficulté dans sept des dix provinces du pays.

M. Lungu est devancé de 183.497 voix par le principal leader de l’opposition, Hakainde Hichilema, selon les résultats officiels publiés par l’organisme électoral du pays pour 31 des 156 bureaux de vote.

Au total, 16 candidats à la présidence ont participé aux élections de cette année. Le parti au pouvoir a subi d’énormes pertes au niveau parlementaire, plusieurs anciens ministres ayant perdu leur siège.

Agence Xinhua