Leadership féminin : des ONG incitent les jeunes filles aux métiers de l’humanitaire

Des dizaines d’organisations non gouvernementales internationales, parmi lesquelles Oxfam, Save the children, ou encore INSO, ont organisé dans la matinée de ce 04 mars 2022, un forum sur l’engagement féminin dans le domaine humanitaire, à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. A l’approche de la journée internationale de la femme qui aura lieu le 8 mars prochain, ce panel se veut une tribune d’échange et de réflexion, pour inciter les femmes à s’intéresser davantage à l’humanitaire, un domaine largement occupé par les hommes.

« L’engagement féminin dans les réponses humanitaires : formation, carrière et métier » : c’est sous ce thème que s’est tenu le panel animé par des communicateurs qui ont tenu à partager leurs expériences avec les participantes. « Nous avons parlé de comment faire carrière, quels sont les profils, compétences, et qualités recherchés, et comment évoluer dans ce domaine. Nous avons aussi recensé des écoles disponibles au Burkina qui forment dans le domaine humanitaire », a déclaré Syntyche Ouédraogo, communicatrice à Oxfam.

Syntiche Ouédraogo


Il est ressorti des communications que les femmes sont faiblement représentées dans le milieu de l’humanitaire. Et, selon Benita Kabré, logisticienne et paneliste, même si les politiques de ressources humaines privilégient la parité homme-femme, le plus grand défi reste la formation. « Il faut un minimum de compétences pour être recruté à un poste de responsabilité. On ne peut pas atteindre le rêve qu’on se fixe sans un renforcement de capacité », a-t-elle expliqué.

Il faut qu’elles comprennent qu’elles ont la possibilité d’occuper des postes de responsabilité, et d’être des leaders.

Odette Kabré


Au sortir de ce forum, les panelistes espèrent que les étudiantes s’intéresseront davantage au secteur de l’humanitaire. « Il faut qu’elles comprennent qu’elles ont la possibilité d’occuper des postes de responsabilité, et d’être des leaders », a fait observer Odette Kabré, une participante.

Odette Kabré

« En général, on pense que l’humanitaire est difficile et on a tendance à le laisser aux hommes. Les femmes y ont pourtant leur place, elles ont le potentiel et les capacités. Il suffit qu’elles aient le courage de s’y lancer », a ajouté Dame Kabré.


Djamila Kambou (stagiaire)