Des médias français ont rapporté que Paris se prépare à évacuer ses ressortissants du Niger “très prochainement”, quelques jours après que l’armée a pris le contrôle de l’Etat et renversé le régime du président Mohamed Bazoum.
Mardi, les mêmes sources ont indiqué que les ressortissants français avaient reçu un message de l’ambassade de leur pays au Niger, indiquant que les autorités “commenceront à les évacuer très prochainement”, sans préciser de date.
Jusqu’à 7h20 GMT, aucune confirmation ou déclaration officielle n’a été émise du ministère français des Affaires étrangères concernant ce qui avait été rapporté par les médias.
A rappeler que le chef de l’unité de la Garde présidentielle, le général Abd al-Rahman Chiani, a mené, mercredi, un coup d’État militaire qui a renversé le régime du président nigérien Mohamed Bazoum, séquestré, depuis lors, au palais présidentiel.
Le coup d’État s’est heurté à une condamnation internationale généralisée et à des demandes de restitution de Bazoum, élu démocratiquement à la tête du pays.
A la suite du putsch militaire, le Niger fait désormais face à des menaces de rupture de relations diplomatiques, de suspension d’aides, et même d’intervention par la force “si nécessaire”, selon ce qui a été conclu, lors d’un sommet extraordinaire des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest “CEDEAO”, dimanche.
Lundi, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a démenti les accusations selon lesquelles son pays avait l’intention “d’intervenir militairement” au Niger.
Dans une interview accordée lundi soir à BFMTV, Colonna, a assuré que “la seule priorité” de la France, reste “la sécurité de (ses) ressortissants”.
La cheffe de la diplomatie française a, par ailleurs, souligné que l’ambassade de France à Niamey avait été visée, dimanche, par des cocktails Molotov, par des manifestants dont certains arboraient des drapeaux russes.
Agence Anadolu